14/09/18

Les règles du jeu de la fonction de compliance deviennent de plus en plus complexes

Ces dernières années, de nombreuses nouvelles réglementations ont été introduites dans le monde entier pour lutter contre la corruption dans les entreprises. En outre, plus de 11 milliards d'euros d'amendes ont été infligés en six ans. Pourtant, selon une étude de EY, le niveau global de corruption n'a pas baissé ; en Belgique, il aurait même doublé au cours des six dernières années.

Il ne faut pas toutefois sous-estimer l'importance de faire des affaires de manière intègre. Une bonne perception par les clients et le grand public sont des arguments importants. Une image intègre offre également des avantages en termes de recrutement, de rétention et de performance de l'entreprise.

L'intégrité d'une organisation dépend de toute une série de facteurs y compris la culture d’entreprise, le « tone at the top » (exemple donné par la direction), l'existence ou l'absence de procédures et de contrôles adéquats. En outre, les entreprises ont besoin de professionnels de la compliance bien formés et expérimentés.

Toutefois, le champ d'action de la fonction de compliance s'élargit et devient de plus en plus complexe. Il suffit de penser à la législation additionnelle relative à la corruption, à la cybersécurité, au RGPD... La digitalisation a un double impact sur l'évolution de la fonction de compliance. D'une part, la technologie digitale facilite certaines tâches de compliance, par exemple dans le domaine de l'analyse des données médico-légales. D'autre part, cependant, la digitalisation crée également une complexité supplémentaire, par exemple par le RGPD.

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