La Commission a adopté le 19 octobre 2011 une proposition visant à transformer l’actuel ensemble de routes, voies ferrées, aéroports et canaux en un réseau de transport unifié avec pour objectifs d’éliminer les goulets d’étranglement, de moderniser les infrastructures et de rationaliser les opérations de transport transfrontalier pour les passagers et les entreprises dans toute l’UE.
En matière de connexion des transports, la Commission est passée à la vitesse supérieure en adoptant le 19 octobre 2011 une proposition visant à transformer l’actuel ensemble de routes, voies ferrées, aéroports et canaux en un réseau de transport unifié (RTE – T).
L’objectif de la Commission, par l’instauration de ce réseau central, est d’éliminer les goulets d’étranglement, de moderniser les infrastructures et de rationaliser les opérations de transport transfrontalier pour les passagers et les entreprises dans toute l’Europe. La Commission vise bien entendu à améliorer les connections entre les différents modes de transport et ainsi contribuer à la réalisation des objectifs de l’UE en matière de changements climatiques.
Cette initiative fait suite à une procédure de consultation qui a duré deux ans et elle devrait aboutir d’ici à 2030. Le réseau central de transport deviendra ainsi la ‘charpente’ des transports au sein du marché unique selon la Commission.
La proposition de la Commission vise à déterminer les dépenses de l’Union européenne pour mettre en place ce réseau sur la période 2014 à 2020. Les priorités de la Commission sont les chaînons transfrontaliers manquants, les goulets d’étranglement et l’intelligence du réseau qui engloberont un large réseau tant au niveau régional qu’au niveau national. La Commission a proposé de dégager une enveloppe de 31,7 milliards d’EUR comme capital d’amorçage destiné à encourager les Etats à investir davantage afin de mettre en place les interconnexions et liaisons transfrontalières difficiles. Chaque million dépensé au niveau européen devra générer 5 millions d’investissements de la part des Etats membres et 20 millions de la part du secteur privé.
Le réseau central comprendra :
- 83 ports européens reliés au réseau ferroviaire et routier ;
- 37 aéroports reliés aux grandes villes par liaisons ferroviaires ;
- 15.000 km de lignes ferroviaires aménagés pour la grande vitesse ;
- 35 projets transfrontaliers visant à réduire les goulets d’étranglement.
Il constituera le système circulatoire du marché unique, permettant le déplacement sans entrave des marchandises et des personnes dans l’Union européenne.
Le règlement européen sur l’interconnexion en Europe détermine la liste des projets devant bénéficier en priorité d’un financement de l’UE au cours de la période 2015 à 2020. Ces projets remplissent les critères définis dans la méthodologie pour faire partie du réseau central. Ils présentent une forte valeur ajoutée européenne et ils pourront être mis en œuvre sur cette période. Il reviendra aux Etats membres de faire des propositions détaillées à la Commission européenne pour l’allocation des fonds.
